Le jeune Josh est né il y a presque maintenant une trentaine d’années. Paris était à l’époque une magnifique ville, regorgeant de vie. Une atmosphère reposée et chaleureuse régnait majoritairement dans cette grande agglomération.

Un énorme visage ; tel fut la première vision de Josh. C’était le visage de sa mère, décoré d’un doux sourire. De gros cernes bleuâtres étaient largement visibles sous ses yeux. Mais qu’importait, son fils était né et désormais, ils vivraient à trois. Si c’était dans la misère qu’il devait vivre, alors ils y vivraient. L’arrivée de leur fils allait pouvoir redonner de l’espoir aux jeunes parents.

Avant de parler de son histoire, parlons de ses parents, Kate O’Gin et Peter O’Gin. Ils étaient probablement les gens les plus généreux et les plus appréciés. Malgré leur pauvreté, ils ne cessaient d’aider les autres, que ce soit des proches ou de simples voisins. Kate et Peter étaient des gens comme il n’en existe presque plus. Une seule chose cloche, leurs prénoms. Ils sonnent plutôt américains, et en voici la raison : Kate et Peter sont américains, plus précisément d’Atlanta, au Sud-est des États-Unis. La vie là-bas y était devenue insupportable. Ils avaient hérité du surnoms de «  lèches bottes ». Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’ils étaient sympathiques … Les gens ne pouvaient plus les entendre, ou plutôt ne voulaient plus. Kate se mit alors à penser que la France serait un pays plus apte et meilleur pour l’éducation de leur fils, ce qui se révéla être plutôt vrai puisqu’il naquit un mois plus tard, en de merveilleuses conditions.

Les premiers mois furent difficiles. Kate et Peter n’étaient pas suffisamment équipés pour éduquer leur enfant. Peter ramenait assez d’argent pour vivre mais les anniversaires devaient être épargner, autrement les cadeaux leur reviendraient trop chers. J’entends par anniversaires, toutes autres fêtes susceptibles de leurs coûter des sous.
La suite fut plus évidente et la vie reprit son cour normal. Kate retourna travailler pour ramener de quoi nourrir davantage Josh. Malheureusement pour le bambin, ses parents étaient trop souvent absents pour lui donner toute l’attention dont il devait avoir pour grandir convenablement.

Arriva ensuite son entrée en maternelle, puis en primaire. Ses études fut studieuses. Josh se révéla être plutôt cultivé. Mais il y avait une explication à cela : il passait ses journées à étudier pour s’occuper. IL décrocha son baccalauréat et entra en université pour enfin déboucher sur un poste d’informaticien. Sa vie était superbe désormais, remplie de choses toutes autant géniales les une que les autres. Malheureusement, un évènement tragique vint stopper tout ses efforts : le décès prématuré de sa mère. Cela anéanti tout ses espoirs et ses ambitions. La route fut longue, mais Josh réussit à reprendre une vie normale, malgré un énorme manque au quotidien.

Alors que son vingtième anniversaire arrivait, le virus se propagea et la civilisation commença à se changer en un peuple barbare dont seule la loi du plus fort régnait.
Un jour, Josh rentra au domicile familial. La porte était ouverte, une fenêtre était brisée et un long silence perturbant planait dans le petit appartement. Un grognement rauque retentit en direction de la chambre conjugale. Josh appela son paternel plusieurs fois ; aucunes réponses. Il commença à s’inquiéter. Ils avaient résisté longtemps aux infectés, il ne fallait pas se laisser avoir maintenant ! Trop tard, une ombre passa rapidement devant Josh et elle immobilisa ses membres. La bête murmurait des mots incompréhensibles. Le jeune homme fut prit de panique et s’empara d’un couteau près de lui, le dernier ayant servi à nourrir son père. Le garçon refusait catégoriquement de tuer son père, celui qui l’avait créé, mais sa survie en dépendait. Il rassembla tout son courage et se retourna brusquement, en enfonçant la lame du couteau dans l’abdomen du pauvre Peter. Il suffoqua , toussa, perdit son sang, tomba et finalement mourut … Josh lui susurra des mots à l’oreille. Soudain le cadre reprit vie et agrippa l’homme à la nuque. Peter «  infecté » lui mordit longuement le bras gauche. Josh hurla, lutta pour repousser son père. Le couteau gisait encore dans son corps … Comment en venir à bout ? Josh fut pris d’une rage soudaine, s’empara de la chaise la plus proche et frappa plus que violemment son père au niveau de la tête. La personne qualifiable désormais d’immondice retomba au sol et mourut définitivement. Josh hurlait de douleur, tentant d’enlever le sang infecté, mais s’il continuait ainsi, seule la mort l’attendait. Un frisson glacial parcourut son corps, engourdissant ses membres au passage. Une douleur sans nom ; une énorme migraine s’empara de son crâne. Cette sensation était insupportable. Josh attrapa l’arme qui avait blessé Peter puis tenta de mettre fin à ses jours. Ses paupières tombèrent, le noir arriva et il s’endormit, ou plutôt tomba dans les pommes. À son réveil, plus rien. Plus de Peter, plus d’appartement, juste le toit d’un immense immeuble. La douleur avait partiellement disparue. Sa vie serait désormais invivable. Il était incapable de garder ses esprits quant à la vue de survivants. Josh courut sur le toit, s’apprêtant à sauter. Il s’étonna lui-même. Sa vitesse avait décuplé, il courait aussi vite qu’un guépard ! Son don allait lu faciliter la tâche … Seul survivre lui importait, désormais … Par la suite des évènements, Josh perdit la mémoire. Ne se souvenant plus de son nom, il décida de se rendre célèbre sous le pseudonyme de " Die ". Le seul souvenir dont il a encore la vision, est celui du cadavre de son pauvre père, Peter ...

La vision de Die changea littéralement. Il ne voyait là plus qu’un monde apocalyptique sans espoir de sympathie. Le sang qui jadis le répugnait, lui donnait tout au contraire une envie folle de se nourrir et de massacrer quelques survivants.
Dès qu’un infecté passait devant lui, qu’il soit venu dans le but de s’allier à Die ou bien dans le but de le mettre à mort, il décèderait sous les coups du monstre. Plus aucune amitié, plus aucun amour ne pourrait naître de Die, désormais.

Si vous avez bien suivi, il a totalement changé. Anciennement généreux et solidaire, il est égoïste et solitaire. Partager ne fait plus parti de son vocabulaire. Ses yeux le démontrent clairement : lorsque ses pupilles se dilatent, une mort inévitable attend la personne présente devant la machine à tuer. En fait, Die a conscience qu’il est une erreur de la nature, un infecté qui n’aurait pas du survivre. Un monstre sans cœur. Il essaie en vain de résister à ses envies de meurtre et de sang. Mais rien n’y fait. Die est condamné à être seul au monde.

Enfin, au départ de son infection, il était capable de sympathiser avec d’autres personnes de la même espèce de lui. Au fur et à mesure que le virus se propagea dans ses cellules, il devient de plus en plus violent et fou. Dès qu’il aperçoit quelqu ‘un, même de loin, il lui est impossible de s’imaginer qu’il l’épargne. Son cerveau tilt deux secondes avant que ses bras n’aient raison de la pauvre personne. Résister est clairement infaisable. Die est un véritable infecté, une machine à tuer, un monstre sans cœur …. Un ZOMBIE !

Die était un garçon plutôt beau, avant le terrible incident. Malheureusement pour lui, elle changea radicalement.

Sa peau fut d’une couleur verte qui blanchis à plusieurs endroits. Ses yeux jadis magnifique devinrent rouges comme le sang. Ses cheveux foncèrent pour passer du brun au noir. Ses dents jaunirent en quelques jours et plusieurs croûtes se formèrent sur son corps.

Avant sa mutation, Die était comme tous les autres. Plus maintenant. En effet, ses membres se sont rallongés de plusieurs centimètres. Ses ongles ont poussé et ont durcis pour lui donner des sortes de lames aux bouts des doigts.

Concernant son style vestimentaire et son physique, il est toujours habillé d’un sweat bleu dont il place la capuche sur sa tête ne laissant déborder qu’une petite mèche de cheveux et d’un jogging «  Adidas » gris. Étant donné de l’état de ses ongles, il ne met pas de chaussures. Enfin, pour finir il a toujours des traces de sang autour de la bouche et sur ses bras.